Exposition Céline Roucou à Amiens du 16 septembre au 11 novembre 2024

L'exposition Céline Roucou a lieu dans le cadre du Festival ICONIC 2024.

Céline Roucou

Veille maison

Artiste-plasticienne camonaise, Céline Roucou explore de nombreux supports de création. Elle inclue souvent son travail dans une action éco-responsable et invite les spectateurs à

y participer concrètement en valorisant l’expression des habitants, le lien social et familial ainsi que la mixité. Elle aime inciter les participants à s’exprimer, à découvrir quelque chose d’eux-mêmes et des autres dans la création.

« Je fouille, je glane, je récupère, je trie, j’accumule, je range, je rassemble et j’observe mon environnement... J’explore différents supports : papiers imprimés, cartes routières, boîtes, fripes, napperons, mouchoirs, draps et j’utilise différentes techniques : couture, broderies anarchiques, nœuds, dessins, impressions... pour créer des « tableaux », des assemblages en deux ou trois dimensions aux tailles et formats différents. Les thèmes de ma recherche sont le féminin, les liens, les souvenirs, la transmission, les racines, les histoires, les croyances populaires, les lieux de vie... J’aime explorer des espaces et proposer des expositions et/ou installations dans lesquelles le visiteur évolue, devient acteur et parfois implique son corps. Dans mes créations : des dessins, des bouts de papiers, des morceaux de tissus, des fragments d’images, de matières, des écritures se mélangent, se tissent, se lient et se rencontrent. Ces petits bouts de rien qui se racontent, poétisent et font écho à une bribe de soi, à l’intime.

Dans le cadre du festival IC.ON.IC  2021, je crée une œuvre textile pour une façade de maison amiénoise, rue de la Dodane, en plein cœur du quartier Saint-Leu. En mémoire du passé textile de ce quartier et en écho à sa vie nocturne, j’ai imaginé deux tissages fabriqués  avec du linge de maison récupéré et recyclé (nappes, draps, rideaux…). Ils sont comme deux paupières entrouvertes sur la nuit. C’est la Veille Maison. »      

Céline Roucou, juin 2021